« Je crois que le progrès est devant nous,
à condition de dépasser sa propagande. »Paul Virilio
Les présentateurs de cette vidéo, IaGo et IaTu, les avateurs des formateurs, sont animés à partir d'une seule image et d'un texte le tout faisant l'objet d'un léger montage. Ces vidéos peuvent aussi être traduites ou sous-titrées automatiquement.
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sous-titre
L'intelligence artificielle (IA) est un domaine de l'informatique dont l’objectif est la construction de systèmes capables d'effectuer des tâches qui nécessiteraient normalement l'intelligence humaine, telles que l'interprétation et le traitement de l'information, l'apprentissage, la résolution de problèmes, la prédiction, la prise de décision ou la création.
Les technologies d'intelligence artificielle effectuent ces tâches en apprenant constamment par l'expérience, en analysant de grandes quantités de données - ChatGPT 3.5 a par exemple été entraîné sur un ensemble de données de plus de 8 millions de pages web-, en faisant des prédictions et/ou en prenant des décisions.
C'est désormaisais tout le Web qui est aspiré et sert de données d'entraînement, cela non sans poser quelques problèmesvoir 6.1
C'est qu'on appelle le deep learning, ou apprentissage profond en français.
L'on définit alors quelquefois l'IA commeun code qui apprend, autrement dit qui s'améliore continuellement grâce à l'apprentissage et s'adapte aux nouvelles entrées.
Au quotidien l'IA
ce sont des assistants vocaux, des logiciels d'analyse d'images, des moteurs de recherche, des
systèmes de reconnaissance vocale et faciale…
Ils peuvent être intégrés dans des dispositifs
matériels, robots, voitures autonomes, drones ou applications.
Mais si le terme « d’intelligence artificielle » (IA) est entré dans le langage commun et son utilisation devenue banale dans les médias, il n’en existe pas réellement de définition partagée.
Les courbes des occurrences du mot "intelligence artificielle" dans les livres ou les périodiques montrent surtout que si l'IA existe depuis très longtemps, son audience a connu des hauts et des bas qui suivent enthousiasme et déboires technologiques. Chacun se souviendra des débuts laborieux de la traduction automatique.
La question est de savoir si nous assistons à une rupture des pratiques ou un nouveau pic d’intérêt comme il y en a déjà eu ?
L'IA est en plein essor. L'IA est une bulle. Les techniques et architectures actuelles de l'IA continueront de produire des avancées. L'IA est sur une trajectoire intenable et a besoin d'idées radicalement nouvelles. L'IA va vous voler votre emploi. L'IA est surtout utile pour transformer vos photos de famille en images animées à la manière du Studio Ghibli.
L'Indice IA 2025 de l'Institut pour l'intelligence artificielle centrée sur l'humain de l'Université Stanford vient dissiper cette confusion. Ce rapport de plus de 400 pages regorge de graphiques et de données sur la R&D, les performances techniques, l'IA responsable, les impacts économiques, la science et la médecine, les politiques, l'éducation et l'opinion publique. IEEE Spectrum a sélectionné les graphiques qui reflètent la véritable histoire de l'IA actuelle.
Découverte de l'intelligence articificielle à travers ses usages quasi quotidiens par tous.
L'IA est (déjà) partout, sans que l'on s'en rendre compte. Mais tout n'est pas pour autant IA.
Pour savoir si une technologie relève de l'IA nous allons retenir qu'il faut au moins qu'elle satisfasse ces deux critères : autonomie et adaptabilité.
Après plusieurs années de réflexion, le 8 mars 2023 le Parlement européen a finalement défini l'IA.
« Un système d’intelligence artificielle est un système automatisé qui, pour un ensemble donné d’objectifs définis par l’homme, est en mesure d’établir des prévisions, de formuler des recommandations, ou de prendre des décisions influant sur des environnements réels ou virtuels »
Toutefois, toute définition de l'IA peut être amenée à évoluer.
Un site dédié qui permet de consulter le texte intégral de la loi sur l'IA, de vérifier sa conformité, de s'abonner toutes les deux semaines pour connaître les mises à jour de la loi sur l'IA de l'UE.
L'ONU, par exemple, quand elle réfléchit sur l'éthique de l'IA (voirplus loin), ne cherche pas à donner de définition unique de l’IA, celle-ci étant appelée à évoluer en fonction des progrès technologiques.
Caractéristique de6IA faibles (les IA fortes, capable d’apprendre par elle-même, d’être conscientes n'existant pas à ce jour).
Vidéo module 1 : Vous avez dit IA ?
Pour acquérir une première compréhension
de que l’on entend par IA et de ce que ça n’est pas.
Une formation à la portée de toutes et de tous de 7 à 107 ans pour se questionner, expérimenter et comprendre ce qu’est l’Intelligence Artificielle… avec intelligence !
Extrait du colloque diffusé le 28 sept. 2023 par le Campus de l’Innovation pour les Lycées et par Sciences Po sur l’intelligence artificielle et les nombreux défis qu’elle nous impose. Il s'adresse principalement aux élèves de première et terminale issus des réseaux d'éducation prioritaire. Partie extraite. Benoît Sagot, directeur de recherche à l’Inria et professeur invité à occuper la chaire annuelle Informatique et sciences numériques du Collège de France.
Proposé
sous forme d'une série de
slides que l'on peut parcourir dans tous les sens, ce guide, en anglais, propose l'essentiel
sur l'IA.
Google en partenariat avec l'Oxford Internet Institute.
"Ce guide pour les
novices a été conçu pour aider toutes les personnes intéressées à mieux comprendre ce sujet
complexe." Remises à jour régulières.
Ce manuel ouvert, destiné en premier lieu
aux enseignants, a été produit dans le contexte du projet européen AI4T et disponible en 5
langues :
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La question de ce que les enseignants doivent savoir, de ce qu’ils et elles devraient avoir besoin de savoir dans le futur, se pose aujourd’hui. Des comités travaillent dessus (l’Unesco, l’OCDE, le Conseil de l’Europe…). Au-delà du besoin d’utiliser l'IA (dans ses classes, avec ses élèves) que comprendre ?
Un jour, un outil d’IA générative. Plus de 700 outils, gratuits ou freemium, testés et publiés via #uneIAparjour sur les réseaux sociaux. Mise à jour quotidienne du site.
Version textuelle courte
Face à l’émergence de l’IA générative (IAG), ce document propose des clés pour les enseignants de l’enseignement supérieur afin de s’approprier cet outil et analyser son impact potentiel sur leurs pratiques pédagogiques. Il encourage une approche réfléchie et critique de cette technologie, en soulignant à la fois les opportunités et les défis qu’elle représente. Le document commence par une introduction aux concepts d’intelligence artificielle et d’IA générative. Face aux nouveaux défis posés par l’IAG en matière d’évaluation, il propose des clés pour différents modes d’évaluation et des pistes pour adapter les pratiques existantes. La dernière partie met l’accent sur l’importance d’un usage responsable et critique de l’IAG dans l’apprentissage, en proposant un processus d’interaction avec l’IA en plusieurs étapes.
Analyse critique par IA de l'interview ci dessous de Paul Jourion par Philippe Meirieu.
(Résumé automatique à partir de la transcription)
Paul Jorion, sociologue et spécialiste du numérique, explique que l’intelligence artificielle, comme ChatGPT, utilise des bases de données et des algorithmes pour générer des réponses à des questions. Il souligne l’importance de l’ingénierie du prompt, c’est-à-dire la formulation précise des questions posées à l’IA, pour obtenir des résultats pertinents. Un reportage montre l’utilisation de l’IA en classe, où les élèves sont encouragés à l’utiliser comme outil de recherche et de validation, plutôt que de la considérer comme une source de réponses prêtes à l’emploi.
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans l’éducation soulève des questions sur l’évaluation de la compréhension des élèves et la préservation du lien maître-élève. Bien que l’IA puisse personnaliser l’apprentissage, elle risque de marginaliser le collectif et les échanges humains. Une enquête révèle que 86 % des étudiants utilisent l’IA pour leurs études, mais 58 % se sentent mal préparés à l’intégrer professionnellement, et la majorité considère son utilisation pour les devoirs comme de la triche.
L’intelligence artificielle pourrait remplacer les professeurs pour la transmission des connaissances grâce à sa capacité interdisciplinaire et à l’accès à une vaste base de données. Cependant, les professeurs restent indispensables pour la socialisation des élèves, en leur enseignant l’éthique, l’esprit critique et les valeurs humaines. L’enjeu éducatif majeur est de guider les élèves vers une conscience éclairée, au-delà des pulsions inconscientes, ce que l’IA ne peut pas.
ChatGPT ne trouve pas trace du rapport cité (qui
pourtant
existe), fait des
propositions de questions plus élaborées et propose une fiche pédagogique en EMI..
Le Chat critique les sources :
"une
enquête du Digital Education Council d'août 2024. Cependant, les résultats de la recherche
ne
mentionnent pas explicitement Grammarly". Ce qui est faux.
"L'enquête citée dans l'émission
est bien réelle et documentée. Le Digital Education Council a effectivement mené une enquête
en
juillet 2024 auprès de plus de 3 800 étudiants de 16 pays, montrant que 86% des étudiants
utilisent
l'IA dans leurs études DigitaleducationcouncilCampus Technology, avec 54% l'utilisant de
manière
hebdomadaire How Students Use AI: The Evolving Relationship Between AI and Higher Education.
Les
chiffres mentionnés dans l'émission correspondent aux données officielles publiées."
MAIS PRÉCISE QUE
"Ces données ne sont pas spécifiquement françaises. En réalité, les étudiants français utilisent plutôt des outils comme Reverso ou LanguageTool pour la correction grammaticale française, Grammarly étant principalement orienté vers l'anglais."
Et là où cela pimente, c'est que Claude affirme que cela relève d'une "idéalisation du passé", d'un "Dualisme simplificateur" et d'une "méconnaissance des enjeux pédagogiques contemporains" : L'approche ne prend pas suffisamment en compte les recherches actuelles en sciences de l'éducation sur l'apprentissage collaboratif et la construction sociale des savoirs.
"L'interview révèle un paradoxe : tout en défendant l'irremplaçabilité des
enseignants, l'analyse proposée contribue implicitement à leur déqualification. Les données récentes
montrent d'ailleurs que 83% des enseignants universitaires s'inquiètent de la capacité des étudiants
à évaluer critiquement les productions de l'IA What Faculty Want: Key Results from the Global AI
Faculty Survey 2025, soulignant l'importance cruciale de leur rôle d'accompagnement critique.
Une
approche plus rigoureuse nécessiterait une analyse systémique des transformations du métier
enseignant, intégrant les dimensions épistémologiques, sociologiques et économiques que les travaux
de Jorion permettent pourtant d'éclairer."
Et ce rapport alors ?
Demandons à Copilot de trouver la source :
Digital Education Council Global AI
Student
Survey 2024
Et là on peut lire :
Ainsi, non seulement Grammarly est à égalité avec Microsoft Copilot dans les usages (25%) mais les autres applications, Claude AI, Blackbox, DeepL, et Canva image generator auraient dû être cités, avec une indication du biais linguistique potentiel.